Afin de faciliter l’acquisition d’un véhicule électrique, qu’il soit neuf ou d’occasion, certains députés avaient soumis une proposition visant à instaurer une prime à la conversion de 8000 € pour les ménages les plus modestes en 2024. Cette mesure avait pour objectif de stimuler l’adoption des véhicules électriques en offrant des incitations financières significatives. Cependant, malgré les espoirs suscités par cette proposition, le gouvernement a finalement rejeté le texte, laissant les ménages concernés dans l’attente d’une solution alternative.
Le montant aurait pu augmenter
Le montant envisagé pour cette prime aurait représenté une augmentation notable par rapport à la situation actuelle. À l’heure actuelle, la prime à la conversion plafonnée à 6000 € pour l’achat d’un véhicule électrique, et les ménages dont le revenu de référence se situe entre 6400 et 14 100 € bénéficient d’une subvention maximale de 2500 €. L’instauration de la prime à 8000 € aurait ainsi constitué un soutien financier considérable pour cette tranche de la population, encourageant davantage de foyers à opter pour des solutions de mobilité durable.
Cependant, à moins d’un revirement de la position gouvernementale, cette prime ne verra pas le jour. Cette décision laisse les ménages à revenu modeste sans la possibilité de profiter de cet avantage financier substantiel qui aurait pu alléger le coût d’achat d’un véhicule électrique.
Revirement de situation : Un soulagement pour les véhicules hybrides rechargeables et thermiques neufs
Dans le cadre de cette proposition, le financement de la prime aurait nécessité des ajustements importants. Le texte initial prévoyait d’exclure les ménages dont le revenu dépasse 19 100 € de toute prime à la conversion, une mesure qui aurait réduit de manière significative le nombre de bénéficiaires potentiels. Le plafond, fixé à 22 983 € en 2023, aurait donc limité l’accès à cette incitation financière pour un pourcentage plus restreint de la population.
De plus, le deuxième ajustement aurait eu des répercussions sur les véhicules hybrides rechargeables et thermiques neufs. Ces modèles n’auraient plus été éligibles à la prime de conversion, contrairement à leurs homologues d’occasion qui auraient pu continuer à bénéficier de cette aide, bien que réduite, pouvant aller jusqu’à 2000 € pour les voitures hybrides rechargeables.
Si l’on envisageait de mettre à la casse un vieux véhicule ou d’acquérir une voiture essence ou hybride neuve en remplacement, il aurait été préférable de prendre une décision rapide. Toutefois, pour les ménages éligibles à cette prime à la conversion, l’attente aurait peut-être été la meilleure stratégie, en laissant le temps au texte de devenir effectif.
Il est crucial de noter que la période d’introduction de cette prime aurait pu coïncider avec des changements dans les critères d’attribution du bonus écologique. L’arrivée d’un nouveau mode de calcul mettant en avant les productions européennes aurait potentiellement affecté certains modèles, remettant en question la continuité de leur bonus écologique. Ce projet, contrairement à celui de la prime à la conversion, reste d’actualité et suscite des interrogations quant à ses implications sur le marché automobile.
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