Comme déjà évoqué quelques semaines auparavant dans l’article “2035 : La fin des moteurs thermiques en Europe“, l’UE voulait effectivement interdire la vente de voitures thermiques neuves en 2035. Ce mardi 28 mars 2023, les 27 États membres l’ont définitivement approuvé.
Pourquoi la fin des moteurs thermiques ?
Il y a actuellement une tendance mondiale à la réduction de l’impact environnemental de l’industrie automobile. En particulier en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.
Dans cet état d’esprit, de nombreux pays ont annoncé leur intention de mettre fin à la production de véhicules équipés de moteurs thermiques en 2035.
En Europe, la Commission européenne a affirmé ce mardi, une interdiction de vente des voitures à essence et diesel à partir de 2035, dans le cadre de son plan de lutte contre le changement climatique. Cette proposition a été approuvée par les États membres de l’Union européenne et par le Parlement européen.
Quels pays sont concernés par la fin des moteurs thermiques ?
Plusieurs pays ont déjà annoncé des objectifs similaires. La Norvège a l’intention de mettre fin à la vente de voitures à moteur à combustion interne dès 2025. Tandis que le Royaume-Uni a fixé une date butoir de 2030 pour l’interdiction de la vente de voitures à essence et diesel.
Parmi les 27 pays, seule la Pologne a voté contre. L’Italie, la Roumanie et la Bulgarie se sont abstenus.
Il est important de noter que cela ne signifie pas nécessairement la fin de l’utilisation de moteurs thermiques dans l’industrie automobile. Seulement la production et la vente neuve sera interdite.
Quels moteurs pourront être encore utilisés ?
Les moteurs hybrides et les biocarburants pourraient continuer d’être utilisés. Mais la tendance générale est de passer à des technologies plus propres et plus durables, telles que les voitures électriques ou à hydrogène.
Berlin, début mars, a bloqué le règlement alors que celui-ci avait déjà été approuvé mi-février par les députés. Après une confirmation des États membres, dont l’Allemagne. Pour justifier cela, l’Allemagne avait réclamé à la Commission une proposition ouvrant la voie aux véhicules fonctionnant aux carburants de synthèse.
La Commission européenne et l’Allemagne avaient annoncé samedi avoir trouvé un accord pour débloquer le texte, qui reste inchangé. Bruxelles s’engage à ouvrir plus nettement la voie aux carburants de synthèse dans une proposition séparée qui devra être validée d’ici l’automne 2024.
Les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035. Exclusivement, s’ils utilisent des carburants neutres en termes d’émissions de CO2.
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