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Les véhicules électriques et hybrides auront-ils le droit à un malus au poids ?

En 2024, le gouvernement français envisage de durcir les sanctions liées au malus écologique, touchant d’abord les véhicules hybrides, puis les modèles électriques en 2025. Cette initiative s’inscrit dans une série d’aménagements du système de malus et de bonus, avec un accent particulier sur les aspects environnementaux.

Dès le printemps, des informations ont émergé, annonçant l’intégration d’un nouveau critère environnemental au bonus, basé sur le bilan écologique de la production des véhicules. Cette évolution vise à renforcer les incitations en faveur des voitures présentant des performances environnementales supérieures. Parallèlement, des médias ont divulgué des détails sur les règles à venir du malus, prévues pour être intégrées à la loi de finances 2024.

Parmi les changements prévus, la taxe liée aux émissions de CO2 connaîtra une modification notable. Au cours des dernières années, le seuil de déclenchement du malus CO2 a été régulièrement baissé, passant de 5 grammes par an. Actuellement établi à 123 g/km, ce seuil devrait descendre à 118 g/km en 2024. Cette adaptation se traduira par un déplacement de la grille de cinq crans, entraînant ainsi une augmentation des pénalités pour les véhicules hybrides, simples ou rechargeables, déjà soumis à des taxes. Un exemple concret serait le Honda hybride, avec un indice CO2 de 134 g/km et un malus de 280 € en 2023, qui pourrait passer à 450 € en 2024.

Outre le malus CO2, une autre composante cruciale est le malus lié au poids. En vigueur depuis le 1er janvier 2022, il s’applique aux véhicules pesant plus de 1,8 tonne, avec une pénalité de 10 € par kilo excédentaire. Selon des sources médiatiques, le gouvernement envisagerait de réduire ce seuil à 1,6 tonne, étendant ainsi l’impact de cette taxe à un plus grand nombre de véhicules.

Cependant, une lueur d’espoir subsiste pour les véhicules hybrides rechargeables et électriques, du moins jusqu’en 2024. Au-delà de cette date, le gouvernement pourrait mettre fin à cette exonération, comme l’indiquent des informations anticipées inscrites dans le projet de loi de finances 2024, dont la présentation est prévue en septembre. Cette mesure vise spécifiquement les modèles électriques de grande envergure, caractérisés par un poids important dû à leur gabarit et à la nécessité d’une batterie surdimensionnée pour garantir une autonomie satisfaisante.

Malheureusement, même les hybrides simples ne seront pas épargnés par le malus lié au poids. Certains modèles imposants, comme le Toyota Highlander, déjà soumis à une taxe de 3250 €, seront davantage touchés. Avec le seuil potentiellement abaissé à 1,6 tonne, d’autres véhicules pourraient également être pénalisés. Par exemple, le nouvel espace hybride, bien qu’échappant au malus CO2, présente un poids de 1622 à 1749 kg en configuration 7 places.

Vous n’avez plus de secret sur le malus au poids des véhicules électriques et hybrides maintenant que nous avons répondu à toutes vos questions.

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